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Mon fils, mon enfant particulier

Mon fils, mon enfant particulier, Tu ne cesses de m'émerveiller. Malgré toutes tes difficultés,

tu gardes toujours le sourire. Tu pétilles la rage de vivre.

Avec ton p'tit air de canaille,

tu compenses toutes tes failles. Tu trouves en toi le courage,

pour braver tous les orages. J'suis comme tes béquilles

qui t'aident à marcher. Et même quand je vacille,

je ne cesse de t'aimer.


Tu es mon enfant particulier,

tes différences sont ta beauté.

Tu n'es pas comme les autres. J'ai si longtemps cru en être la faute.

Tu es juste un peu différent,

très épuisant mais si attachant.


J'suis comme tes béquilles

qui t'aident à bien marcher. Et même quand je vacille,

je ne cesse jamais de t'aimer.


Les gens m'ont souvent regardé,

me blâmant de t'avoir mal éduqué.

J'ai si souvent entendu leur jugement,

Mais aux mots "je t'aime maman",

j'retrouve toujours courage et force

de combattre tous ces reproches.

Mon instinct de mère je l'ai suivi,

pour qu'on cherche, qu'on identifie,

en quoi tu es si particulier,

et les pistes pour pouvoir t'aider.


J'suis comme tes béquilles

qui te guide avec mes pupilles. Je t'aide à avancer et à marcher

dans ton monde si particulier.


Tu es mon fils, mon combat.

Et quand j'te porte à bout de bras, Je suis si fière de tes progrès ! Tu réussiras; je te le promets !

Je crois en toi mon doudou.

Ces sacrifices valent le coup. Tu es un enfant particulier,

Au caractère doux et acidulé. Je suis fière d'être tes béquilles, Car quand tes yeux pétillent, Toi, ma petite torpille

au parfum fraise-vanille,

J'oublie que je vacille Et je ne cesse de t'aimer, Toi mon enfant particulier. Tünde Kaméa, 14 juin 2018




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